Fin d’hibernation pour lieux de mémoire du Tour de France !

Posted by on Jun 14, 2024 in phénomén'alpes Tagged: | No Comments

Au col Agnel, là où il avait franchi en tête le col franco-italien lors de la 19ème étape du Tour d’Italie 2016, le visage taillé dans un bloc de pin cembro du coureur italien Michele SCIARPONI (1979-2017) retrouve lentement le soleil, tout comme le monolithe dédié au créateur du Tour de France, Henri DESGRANGE (1865-1940) non loin du sommet encore enneigé du Galibier. (© Patrick DOMEYNE/ADDET05).

 

Si l’hiver semble jouer les prolongations depuis quelques semaines dans de nombreux cols des Hautes-Alpes, certains ont été néanmoins rouverts à la circulation malgré les cumuls de neige toujours conséquents. Si le Col Agnel, entre la France et l’Italie (et sa stèle en pin cembro dédiée à l’infortuné coureur italien Michele Sciarponi) ne devrait pas tarder à voir passer ses premiers automobilistes et cyclistes (seul le côté français est déneigé), il n’en est pas de même pour l’Izoard ouvert depuis quelques semaines avec sa Casse Déserte et sa stèle Bobet-Coppi mais aussi le Galibier, après un enneigement particulièrement conséquent cet hiver. Un col emblématique qui verra passer dans quelques semaines, le peloton du Tour de France de retour dans l’hexagone le 2 juillet après le Grand Départ de Florence et plusieurs étapes transalpines. En attendant, le monolithe en mémoire d’Henri Desgrange (créateur du Tour) érigé en 1949 en bordure de la route du Galibier (versant Hautes-Alpes) garde provisoirement « les pieds dans la neige ». Une neige que les coureurs pourraient bien apercevoir ici et là, aux premières chaleurs de l’été…